Lutte contre la propagande terroriste, le recrutement, la radicalisation, l’incitation à la violence

Égypte

Le nouvel article au Code pénal proposé au cabinet de la présidence égyptien mercredi, indique :

Les contrevenants seront emprisonnés et condamnés à une amende une amende minimum de LE10,000 et un maximum de LE30,000 … pour l’affichage, la production, la promotion, l’importation, l’exportation, le transport ou la possession, avec l’intention de commercer, de distribuer, louer ou d’afficher tout matériel imprimé, badges, dessins, affiches, enseignes, tableaux faits à la main, de photographies ou graphiques symboliques … qui constituent les symboles d’organisations terroristes, locales ou internationales.
La loi pénalise également ceux qui possèdent tous moyens, équipements d’impression, enregistrement et diffusion utilisé pour diffuser tout matériel jugé «terroriste» par les autorités.

États-Unis

Les États-Unis ont renforcé vendredi leur lutte contre la propagande du groupe État islamique (EI), en créant une cellule anti-radicalisation jihadiste et en tentant de convaincre les géants d’internet d’assouplir leur cryptage des données.

Les terribles attentats de Paris et San Bernardino ont mis en lumière la nécessité pour les Etats-Unis (…) de priver les extrémistes violents tels que ceux de l’organisation État islamique d’un terreau fertile de recrutement »,

a justifié Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

C’est l’occasion de discuter franchement de comment compliquer la tâche des terroristes qui se servent d’internet pour recruter, radicaliser et mobiliser des partisans pour commettre des actes violents

, a expliqué Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche.

France

Stop DjihadLe ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé mercredi qu’il se rendrait au « premier trimestre 2016 » aux États-Unis et au Canada, dans le cadre notamment de la lutte antiterroriste, déterminé à responsabiliser les grands acteurs d’internet et des réseaux sociaux.

Après les attentats de janvier 2015, le décret sur le blocage administratif (sans autorisation d’un juge) des sites internet avait été adopté. Le gouvernement avait lancé le site «Stop-jihadisme», pour dissuader les jeunes séduits par le jihad et pour démolir les arguments servis par la propagande terroriste, ainsi que deux comptes officiels sur Facebook et Twitter.


#Stopdjihadisme : Ils te disent… par gouvernementFR

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