Solidarité de l’OFEDH avec les Journalistes après la prise d’assaut de leur syndicat par la police au Caire

syndicatL’OFEDH exprime sa solidarité aux journalistes contre la prise d’assaut de leur Syndicat par la police, dans le but d’arrêter deux de ses membres, Amro Badr et Mahmoud Saqqa.

L’argument du ministère de l’Intérieur égyptien par le fait qu’il exécutait un mandat d’arrêt du parquet n’est pas convaincant. Durant sa longue histoire de 75 ans, le Syndicat égyptien des journalistes n’a jamais été pris d’assaut par la police. La loi du syndicat qui stipule que la police ne peut pénétrer dans les locaux sans être accompagné d’un procureur et du président du syndicat, aurait dû être respectée. Cet assaut représente une violation aux articles du chapitre III de la constitution.

L’OFEDH demande que les responsables d’une violation constitutionnelle soient présentés en justice. De plus un tel incident renforce la fausse image que les Frères Musulmans ont réussi à ancrer dans les opinions publiques occidentales d’une répression subie par la population égyptienne.

Cet évènement rend plus difficile la tâche de l’OFEDH et ses membres qui s’acharnent en France et auprès des institutions européennes, à corriger cette fausse réputation Il est regrettable que l’histoire retienne que le premier assaut du syndicat des journalistes se reproduise durant cette période où l’Égypte est sur la bonne voie démocratique et sur le chemin de l’établissement d’un État de Droit.

Le Président de l’OFEDH – Jean Maher

Communiqué Ofedh 03/05/16

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